• L'eau chaude au robinet,... l'air frais dans les poumons,... le choix incroyable de fromage dans les rayons,... les pâtes italiennes au beurre breton,... des ceintures de sécurité dans les voitures,... des gens qui parlent français dans la rue,... la lumière oblique et dorée de nos douces latitudes,... les discussions animées entre amis,... l'enthousiasme tendre en famille,... je suis de retour !


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  • En un instant, la moiteur de la journée s'alourdit encore, les nuages noircissent, le vent se lève, soufflant par rafales. Bientôt le ciel tout entier se zèbre d'éclairs déchirants. Tombe alors la pluie, à grosse gouttes tièdes d'abord. A peine le temps de s'abriter que déjà il pleut à seaux. Les violentes bourrasques emportent tout ce qui peut l'être. Par vagues successives, la pluie redouble de force. Les caniveaux se remplissent, les gouttières dégueulent, les parapluies fleurissent. On ne peut qu'attendre.

    Le vacarme assourdissant de l'eau sur les toits de tôle nous enferme dans nos silences intérieurs. La pluie tant attendue est là, amenant son lot de fraîcheur et de soulagement : il tombe donc du ciel autre chose qu'un soleil de plomb.

    Le vent retombe peu à peu, la pluie s'adoucit puis s'arrête tout à fait, aussi soudainement qu'elle avait commencé, laissant la chaussée détrempée, l'air rafraichi et les dalles de trottoirs mal scellées emplies de ce jus noirâtre qui nous souillera mollets et chevilles si l'on y prend garde.

     


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  • Partie de France en 2010, j'ai passé le 31 décembre à Phnom Penh, au Cambodge, en compagnie d'une équipe d'infirmières persuadées que je dansais et chantais la macarena comme personne. Et voici 2011 et une légère gueule de bois.

    Quelques semaines plus tard, les Vietnamiens se préparent à fêter le Têt, et se dépêchent de tout nettoyer pour démarrer l'année sur des bases saines. La date coïncide avec le nouvel an chinois, les deux pays partageant le même calendrier luni-solaire. Une année de plus, cela ferait donc 2012.

    Et voici la Thaïlande qui se remet doucement des festivités du nouvel an bouddhique, le Songkran. Traditionnellement, c'est la période de l'année où l'on montre son respect des aînés en leur baignant les mains avec de l'eau parfumée. De même dans les temples, les fidèles baignent les nombreuses statues en leur versant de l'eau sur l'épaule. Si cette tradition subsiste dans les familles, les manifestations publiques ont quelque peu évolué et les fortes chaleurs de cette période de l'année ont amené à une interprétation différente de la tradition. La fête devient prétexte à de gigantesques batailles d'eau. Pendant 3 jours, des pickups chargés de gros bidons et de jeunes armés de seaux défilent dans les rues. Au bord de la route, pour riposter chacun s'équipe de pistolet à eau, de seaux, de verres en plastiques, de tuyaux d'arrosage... Trois jours durant, parfois quatre, impossible de rester sec toute une journée. Ce sont des litres et des litres d'eau qui sont déversés dans les rues, le tout dans une ambiance bonne enfant.

    Une année de plus ferait donc 2013, sauf que la Thaïlande vient de fêter le passage à l'an 2554, et là je dois bien vous avouer que j'ai perdu le compte !

     

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    Bien à l'abri dans un restaurant, j'observe et je shoote au zoom. Demain à mon tour je me jetterai dans la bataille.


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    Y'a pas d'âge pour commencer, et même si les Thaïs sont un peu surpris de notre présence au départ, ils en reviennent bien vite pour nous faire participer à la fête, avec un grand sourire et un non moins grand seau d'eau, froide si possible.

     

     

     


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    • Le nom de Bangkok est réservé aux "farangs" (=occidentaux), les locaux l'appellent Krung Thep Maha Nakhon, soit "la cité des anges". Mais c'est un diminutif,  le nom complet signifiant « Ville des anges, grande ville, résidence du Bouddha d'émeraude, ville imprenable du dieu Indra, grande capitale du monde ciselée de neuf pierres précieuses, ville heureuse, généreuse dans l'énorme Palais Royal pareil à la demeure céleste, règne du dieu réincarné, ville dédiée à Indra et construite par Vishnukarn » en toute simplicité.

    • A chaque jour de la semaine est associée une divinité. Jusque là, rien de bien nouveau, les romains en avaient fait autant. Mais chaque divinité a sa couleur, ce qui donne donc : jaune le lundi, rose le mardi, vert le mercredi... et rouge le dimanche. Le roi actuel, Bhumibol Adulyadej alias Rama IX, est né un lundi, la couleur "officielle" de la Thaïlande pendant sont règne est donc le jaune.

    • Pour lutter contre l'augmentation du nombre de cas d'ébriété sur la voie publique, la vente de boissons alcolisées est interdite entre 14 et 17h. Les anglais ont trouvé la parade, ils en profitent pour faire leur nuit à ces heures là.

    • 95% de la population est bouddhiste, ce qui n'empêche pas l'animisme de rester très présent. Il n'est pas rare de croiser des autels en pleine ville dédiés à on ne sait trop qui, mais devant lesquels les thaïs s'inclinent respectueusement. Ces autels regorgent d'offrandes : colliers de fleurs, bâtons d'encens, bol de riz, petits gâteaux... On y voit plus souvent roder des cafards et des rats que des esprits protecteurs.

    • On croise aux abords des temples et dans tous les marchés des vendeurs de moineaux. Les bêtes apeurées sont gardées dans des petites cages en osier et s'offrent généralement par paire pour les anniversaires ou autres occasions. L'usage est de leur confier malheurs et prières pour qu'ils les emportent avec eux jusqu'au ciel. Kea, patronne d'un restaurant de Chiang Mai me confiait à ce propos : "j'y crois pas forcément, mais ça fait toujours du bien de rendre sa liberté à un être vivant".

     


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  • Bien cher lecteurs,

    Je suis au regret de vous faire part de la disparition de mon bien-aimé pc. En effet, la "luggage room" du dernier hotel visité s'est avérée défaillante en terme de sécurité.

    Les implications sont lourdes : je suis maintenant dans l'impossibilité temporaire de décharger mes photos d'une part, et passablement diminuée dans mes possibilités de publication d'autre part.

    Je ne saurais trop vous encourager à l'indulgence et à la patience. Je vous remercie de votre attention et espère pouvoir vous fournir très prochainement de quoi nourrir vos envies d'ailleurs.

    Bien à vous

    La fiancée du Mékong


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